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a7bis promo 1973-1975
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8 juin 2005

plus que trois semaines

Bon ça y est, on est fixés sur la date !

Il y a un bateau qui repart le soir à 2200 de Toulon, je pense que c’est ok.

Les trente années qui se sont écoulées ont été riches évidemment. Après le bac je suis rentré à Ile Rousse et j’ai passé un été d’enfer ! Puis j’ai fait le pas de rentrer dans l’armée (commandos de l’air). Je vous rappelle que je n’ai jamais été un artiste et que j’étais en A4, rapporté dans cette triste classe… Enfin bon ! On a le destin qu’on mérite ! Toujours est-il que certains de mes supérieurs ont estimé que mon état d’esprit était peu compatible avec la vie militaire et j’ai quitté à grands regrets la charmante ville de Nîmes.

Rentré dans mon île, après quelques petits boulots j’ai pris une place dans une maison de retraite à 21 ans. Mais non, pas comme pensionnaire !!! Quand même… Je me suis marié en 1977 (c’était la grande mode) et j’ai eu 2 filles : Hélène en 1979 et Marina en 1984. Parallèlement j’ai continué à être pompier volontaire (je l’étais déjà au lycée). C’était beaucoup plus intéressant que la maison de retraite. En 1991 j’ai rencontré Isabelle, et j’ai divorcé de ma première épouse en 1993 (c’était la mode aussi !). Isa est infirmière libérale et a 2 enfants : Aurélie née en 1986 et Maxime né en 1989. On y a rajouté Léa née en 1998. Beau travail, hein ? Malheureusement Hélène n’a pas trop accepté et s’est éloignée de moi. Elle vit avec un jeune homme de Belgodère et attend un enfant. C’est le seul vrai regret de ma vie mais je ne désespère pas de la revoir bientôt.

Aujourd’hui je suis donc le chef du centre de secours de L’ Ile Rousse et je passe mon temps à courir avec des camions rouges qui font du bruit. C’est toujours plus passionnant que la maison de retraite.

Nous vivons donc ici, nous travaillons beaucoup et nous tentons de survivre dans une petite maison que nous avons dû retaper à notre goût avec beaucoup d’enfants. Plaignez nous s’il vous plaît !

Cela dit la maison est ouverte à ceux qui voudront bien y passer, entre le pain et le pont.

Au 3

patric

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Commentaires
P
J'étais en train d'écrire à un vieux copain, à qui je communicais l'adresse de notre blog, mais ton message m'a donné envie de t'écrire ceci : bravo pour ce beau parcours, amoureux aussi, entre autre, qui n'a pas à en envier d'autres.<br /> Parfois on habite à quelques encablures du paradis, sans s'en rendre compte. <br /> Ah, que l'on vous plaint !<br /> En tout cas, ça donne envie de passer te faire un coucou ! <br /> Ah, l'île de Botey (bon ou vraiment mauvais jeu de mot ?); je dois t'avouer que je garde une affection particulière pour la Corse pour en avoir fait le tour en mob avec une cinquantaine d'ados sous la houlette du Père Cot, aumônier du Lycée Bonaparte. Et je ne te raconte pas ici toutes les conneries que nous avons pu faire à nos risques et périls. <br /> J'y suis retourné à la fin de mon service militaire, à la base aéronovale d'Aspretto, où j'avais été mis pour ainsi dire en quarantaine après 3 semaines de trou à Toulon, pour m'être livré à des activités politiques interdites sous les drapeaux !<br /> (courrait le bruit que notre commandant y était affecté pour avoir échouer le Clémenceau !) <br /> Le pire c'est que je garde d'excellents souvenirs de cet exil près d'Ajaccio, où j'ai appris à faire de la planche à voile (dans la base même; après mon service aux poubelles), où j'ai fait de belles amitiés, où j'ai vu les uns et les autres en vacances sur l'île (ma sœur et mon cousin en avaient profité…) <br /> Le voyage aller-retour en Micheline d'Ajaccio à Bastia, un grand moment !<br /> Nous avons même évoqué avec ma femme Márcia d'y faire un saut cet été, mais ce ne sera pas possible. Partie remise, promis, juré… Et si vous n'y serez pas, tant pis, nous laisserons un mot sous la porte !<br /> Bien affectueusement,<br /> Philippe
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